Je vous salue Marie, pleine de grâce. Le Seigneur est avec vous, vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
« Si on prend un bouton de coquelicot, de l’extérieur, on ne voit rien. Mais si on ouvre le bouton, vous verrez que tous les pétales sont déjà formés, ils sont déjà là, cachés. Pour moi la Vie éternelle c’est ça ! C’est le déploiement de la grâce de Dieu, semée en nous le jour de notre baptême... Et Dieu nous donne le temps pour nous déployer, pour parvenir à ce que nous sommes dans son plan d’amour. C’est ça la Vie éternelle ! Je pense que le plus important pour entrer dans la Vie éternelle, c’est de se savoir aimé et de vivre sous le regard de Dieu. Peut-être simplement se recueillir un instant, fermer les yeux et se sentir aimé par ce Dieu qui est là ; et à toute heure du jour, se rappeler que nous sommes faits pour la Vie éternelle. »
Pour approfondir :
« Et cela ne vaut pas seulement pour ceux qui croient au Christ, mais bien pour tous les hommes de bonne volonté, dans le cœur desquels, invisiblement, agit la grâce. En effet, puisque le Christ est mort pour tous et que la vocation dernière de l’homme est réellement unique, à savoir divine, nous devons tenir que l’Esprit Saint offre à tous, d’une façon que Dieu connaît, la possibilité d’être associé au mystère pascal. Telle est la qualité et la grandeur du mystère de l’homme, ce mystère que la Révélation chrétienne fait briller aux yeux des croyants. C’est donc par le Christ et dans le Christ que s’éclaire l’énigme de la douleur et de la mort qui, hors de son Évangile, nous écrase. Le Christ est ressuscité ; par sa mort, il a vaincu la mort, et il nous a abondamment donné la vie pour que, devenus fils dans le Fils, nous clamions dans l’Esprit : Abba, Père ! »
L’Église dans le monde de ce temps, concile Vatican II, Gaudium et Spes, 1ère partie, chapitre I, n°22, Le Christ, homme nouveau, paragraphe 5 et 6.
Méditons, en ce premier jour de la neuvaine, cette petite prière de saint François d'Assise (1182-1226) :
« Seigneur, je vous en prie, que la force brûlante et douce de votre amour absorbe mon âme et la retire de tout ce qui est sous le Ciel. Afin que je meure par amour de votre amour, puisque vous avez daigné mourir par amour de mon amour. »
Notre Père qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite, sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du mal. Amen.
Notre Dame Libératrice, prends en pitié tous nos frères défunts, spécialement ceux qui ont le plus besoin de la miséricorde du Seigneur. Intercède pour tous ceux qui nous ont quittés, afin que s’achève en eux l’œuvre de l’amour qui purifie. Que notre prière, unie à celle de toute l’Église, leur obtienne la joie qui surpasse tout désir et apporte ici-bas consolation et réconfort à nos frères éprouvés ou désemparés. Mère de l’Église, aide-nous, pèlerins de la Terre, à mieux vivre chaque jour
notre passage vers la Résurrection. Guéris-nous de toute blessure du cœur et de l’âme. Fais de nous des témoins de l’Invisible, déjà tendus vers les biens que l’œil ne peut voir. Des apôtres de l’espérance, semblables aux veilleurs de l’aube. Refuge des pécheurs et Reine de tous les saints, rassemble-nous tous un jour, pour la Pâque éternelle, dans la communion du Père, avec Jésus le Fils, dans l’Esprit Saint, pour les siècles des siècles. Amen. Notre Dame de Montligeon, priez pour les âmes du purgatoire.