Neuvaine
de l’Assomption avec saint Jean

du 6 au 14 août 2024

Introduction

L’Assomption célèbre l’élévation de la Vierge Marie, Mère de Jésus, au Ciel. Cette fête chrétienne honore son entrée glorieuse dans la vie éternelle, en corps et en âme. 

Le terme « Assomption » vient du verbe latin assumere, qui signifie « prendre » ou « enlever ». La fête de l’Assomption est célébrée le 15 août, date qui correspond à la consécration de la première église dédiée à Marie, à Jérusalem au Ve siècle. Cette tradition, très ancienne dans les Églises d’Orient et d’Occident, est célébrée liturgiquement depuis le VIIIe siècle. 

En 1950, l’Église catholique définit l’Assomption comme un dogme de foi. Lors de l’Assomption, Marie est élevée au Ciel et devient un signe d’espérance pour nous tous. La gloire de la Vierge nous montre l’accomplissement d’une vie chrétienne réussie. Son bonheur doit nous inciter à persévérer dans la foi, l’espérance et la charité, malgré les obstacles de la vie. 

Pour vous rapprocher du mystère de Marie, nous vous proposons de prier cette neuvaine de l’Assomption du 6 au 14 août. Chaque jour, vous recevrez par email des prières et des méditations sur différents aspects de la vie de Marie, tels que décrits par l’apôtre saint Jean. En neuf jours, nous pouvons ainsi contempler le rôle de Marie dans le plan divin, ses souffrances, ses joies et sa place unique en tant que Mère de l’Église. Laissons Marie, notre douce mère du Ciel, nous guider vers la sainteté. 


Pourquoi saint Jean ?

Cette année, on vous propose une neuvaine préparatoire au 15 août avec saint Jean ! Oui, saint Jean, un des quatre évangélistes, qui est très probablement l’un des fils de Zébédée, et donc disciple de la première heure, c’est lui qui s’est vu confier Marie par Jésus en croix et qui l’a accompagnée ensuite jusqu’à ce qu’elle quitte cette terre. En plus de l’Evangile qui porte son nom, il est l’auteur de trois lettres qui figurent dans le Nouveau Testament et de l’Apocalypse qui déploie un regard puissant sur l’avenir de l’Eglise jusqu’à la victoire finale. Plusieurs des points que vous venons d’énumérer sont débattus aujourd’hui et vous en avez peut-être eu l’écho, mais sachez qu’il existe des raisons sérieuses de maintenir inchangé le récit traditionnel concernant l’auteur du IVe évangile.. Saint Jean ne parle pas beaucoup de Marie dans les textes que nous pouvons lire, mais il en parle à des moments-clefs de la vie du Christ: le début de son ministère public et la mort en croix. Il ne relate pas (comme le font Matthieu et Luc) l’enfance de Jésus, mais plus d’un indice font penser qu’il connaissait ces commencements. Le long compagnonnage qu’il a eu avec la Mère de Jésus a dû lui permettre de comprendre mieux que d’autres la place qu’elle a occupée dans la vie de son Fils et le rôle qu’elle continue à jouer vis-à-vis de nous. Jésus a parlé de l’ « Heure de la Femme » pour décrire sa propre Passion (Jean 16,21). Comment ne pas voir là l’allusion à ce moment terrible où l’âme de Maie allait être transpercée par le glaive qui avait d’abord traversé le Cœur adorable de Jésus (Jean 19,34 – Luc 2,35) ? L’ « Heure de la Femme », c’est maintenant la collaboration de l’Eglise à l’œuvre de son Seigneur. Et ça continue !


Cette neuvaine a été rédigée par le père Michel Gitton, prêtre retraité du diocèse de Paris et fondateur de la communauté Aïn Karem, qui réunit des familles, des célibataires, des clercs et des laïcs consacrés.


Programme de la neuvaine

  • Jour 1 : Marie en qui le Verbe s’est fait chair

  • Jour 2 : « La Mère de Jésus était là »

  • Jour 3 : « Que celui d’entre vous qui est sans péché lui jette la première pierre »

  • Jour 4 : L’heure de la Femme

  • Jour 5 : « Voici ta Mère »

  • Jour 6 : « C’est là qu’ils déposèrent Jésus »

  • Jour 7 : Celle qui a cru

  • Jour 8 : La Femme couronnée d’étoiles

  • Jour 9 : L’Épouse de l’Agneau

Pour participer :