Pendant neuf jours, nous vous proposons de vous laisser accompagner par sainte Thérèse de Lisieux pour aller avec elle vers Marie et lui confier votre vie et celle de ceux qui vous sont proches. N’oublions pas de confier tous les priants de cette neuvaine à Marie et à Thérèse.
Comme vous le découvrirez chaque jour, Marie est présente dans la vie de Thérèse dès sa petite enfance. À la fin de sa courte vie marquée par la maladie et des épreuves spirituelles profondes, elle s’exclame moins de deux mois avant son entrée dans la Vie (30 septembre 1897) :
« Que j’aurais donc bien voulu être prêtre pour prêcher sur la Sainte Vierge ! Une seule fois m’aurait suffi pour dire tout ce que je pense à ce sujet. J’aurais d’abord fait comprendre à quel point on connaît peu sa vie. Il ne faudrait pas dire des choses invraisemblables ou qu’on ne sait pas ; par exemple que, toute petite, à trois ans, la Sainte Vierge est allée au Temple s’offrir à Dieu avec des sentiments brûlants d’amour et tout à fait extraordinaires ; tandis qu’elle y est peut-être allée tout simplement pour obéir à ses parents. (...) On la montre inabordable, il faudrait la montrer imitable, faire ressortir ses vertus, dire qu’elle vivait de foi comme nous (...). On sait bien que la Sainte Vierge est la Reine du Ciel et de la Terre, mais elle est plus Mère que reine, et il ne faut pas dire à cause de ses prérogatives qu’elle éclipse la gloire de tous les saints, comme le soleil à son lever fait disparaître les étoiles. Mon Dieu ! Que cela est étrange ! Une Mère qui fait disparaître la gloire de ses enfants ! Moi je pense tout le contraire, je crois qu’elle augmentera de beaucoup la splendeur des élus. (...) Ce que la Sainte Vierge a de plus que nous, c’est qu’elle ne pouvait pas pécher, qu’elle était exempte de la tache originelle, mais d’autre part, elle a eu bien moins de chance que nous, puisqu’elle n’a pas eu de Sainte Vierge à aimer ; et c’est une telle douceur de plus pour nous, et une telle douceur de moins pour elle ! Enfin j’ai dit dans mon Cantique : Pourquoi je t’aime, ô Marie !, tout ce que je prêcherais sur elle. » (Derniers Entretiens, 8 août)
C’est durant le mois de Marie 1897 que Thérèse prie Marie en méditant sa vie. Ce faisant, elle nous aide à l’accueillir et surtout à la recevoir comme elle est vraiment. Thérèse n’a jamais cessé de désirer connaître Marie. Ce poème est le fruit mûr d’une relation sans cesse approfondie. Elle met tout son cœur à composer son dernier poème qui sonne comme un testament signé par les mots : la petite Thérèse. La forme de ce poème est assez régulière mais cette objectivité transmet tant d’images vivantes, d’émotions, de formules qui touchent le cœur comme notamment sa vibrante « aimer, c’est tout donner et se donner soi-même », peut-être la plus belle évocation du véritable amour. Tout cela annonce la strophe finale qui nous attire avec elle dans les bras de Marie :
Bientôt je l'entendrai cette douce harmonie
Bientôt dans le beau Ciel, je vais aller te voir
Toi qui vins me sourire au matin de ma vie
Viens me sourire encor... Mère... voici le soir !...
Je ne crains plus l'éclat de ta gloire suprême
Avec toi j'ai souffert et je veux maintenant
Chanter sur tes genoux, Marie, pourquoi je t'aime
Et redire à jamais que je suis ton enfant !......
Cette neuvaine a été rédigée par le frère Denis-Marie, prieur du couvent des Carmes de Paris, en collaboration avec l’Association Marie de Nazareth.
Chaque jour, nous commencerons par évoquer un épisode précis de la vie de Thérèse dans sa relation avec la Vierge Marie.
Nous lirons ensuite l’extrait des 25 strophes du poème de Thérèse Pourquoi je t’aime, ô Marie !, une des plus belles prières mariales de toute la tradition chrétienne.
Viendra alors le temps de la méditation pour nourrir notre relation à Marie.
Une prière proposée par un pape viendra enfin nous inviter à prier la Sainte Vierge en communion avec toute l’Église.
Je vous salue Marie,
Comblée de grâce,
Le Seigneur est avec vous,
Vous êtes bénie entre toutes les femmes
et Jésus, le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, Mère de Dieu,
Priez pour nous pauvres pécheurs
Maintenant et à l’heure de notre mort
Amen.
Jour 1 : Une famille mariale tournée vers l’amour
Jour 2 : Le sourire de la Sainte Vierge
Jour 3 : La consécration à la Vierge Marie de sainte Thérèse
Jour 4 : Avec Marie, guérir des blessures du cœur
Jour 5 : Sous le manteau de la Vierge Marie
Jour 6 : Avec Marie, témoigner des miséricordes de Jésus
Jour 7 : Avec Marie, s’offrir à l’amour miséricordieux
Jour 8 : Marie, présence fidèle dans les plus dures épreuves
Jour 9 : Sainte Marie, priez pour nous à l’heure de notre mort